jeudi 18 février 2010

Décalage climatique

Vendredi 12 Février: Grand départ avec Simon, un ami rencontré a Singap, pour une aventure asiatique unique en son genre! Un objectif: Tokyo, mais pour y arriver, on choisit les Péripéties.


Nous voilà donc à prendre un avion Singap-Manille, oui oui Manille aux Philippines. Un pied dans la ville et, en instant, on comprend ce qu'est Manille: un traffic comme vous n'en avait jamais vu mêlant taxis et bus incroyables tout en couleurs et aluminium qui ont l'air d'être sortis d'un parc d'attraction style "westernland", une chaleur étouffante, des moustiques, du paludisme, d'où une crème anti moustiques qui se vide assez nerveusement, des poubelles, des enfants qui collent leur visage à la fenetre du taxi et, te montrant je ne sais quoi, te crie "you buy!, you buy!"...C'est dur.

Des errances dans la ville à lutter pour trouver un taxi qui accepte de nous prendre en comptabilisant le trajet au "meter", une vieille ville déserte, une confiance au chauffeur de taxi qui nous emmène dans un petit bar philippin...Et là, malgrè le rythme effréné de la musique techno volume 10 et les ballons st valentin qui envahissent la salle, on respire enfin. On relâche le souffle qu'on avait gardé comprimé durant tout le trajet. On nous propose des tas de plats à la "philippino styyyle" puisque nous sommes dans un bar à la "philippino styyyle" comme nous le répète environ 35 fois la serveuse... :)

Autour de nous, que des philippins, une partie de la salle est reservée a "l'anniversaire de Francis", un petit groupe composé d'une philippine et d'un européen, joue de la musique. L'européen nous remarque, il nous demande de son micro d'où nous venons, et, (la classe), me dédicace une chanson en français (que je ne connaissais pas du tout!) :) Un joli moment n'empêche.

Puis la super ambiance pour l'anniversaire de Francis: les nanas à l'allure princesse girly se mettent à hurler des "wouhooou" dans la salle avec une ferveur qui s'accentue au fur et à mesure que les bouteilles de bière s'alignent sur la table.

Bref, moment de plénitude dans une ville au désordre terrible, une capitale au sous-developpement encore bien réel.

Puis on pousse la porte, et on retrouve ce sentiment d'être complètement paumé. Même aventure pour retrouver un taxi...On rentre épuisés mais heureusement les gentils hôtes de l auberge "Happy Coconuts" nous accueillent et nous proposent même de nous réveiller - et même si c'est à 3h30 du mat(oui on a pas le choix!) pour prendre notre avion pour Nagoya.

Arrivée un peu dans les vapes à Nagoya mais ON EST AU JAPON!!!!!!!!! Et il fait FROIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIDDDDD!!!!!!!!!!! Trèstrèstrèstrès froid même. La température a baissé de 30 degrès! Heureusement, la styliste d'August Man m'avait prêté un gros manteau avant de partir...
Avec celui-ci sur le dos, mon écharpe, mes chaussettes dans mes ballerines, j'ai vraiment l'impression d'être déguisée. Qu'est-ce que c'est que cette blague? Le matin encore, j'étais en debardeur. Pour moi, l'hiver n'avait pas d'existence cette année, je l'avais rangé dans la catégorie souvenirs. Cette année, l'hiver devait être parti en voyage. Et le voilà qui frappe à ma porte, enfin c'est plutôt moi qui suis allée frapper à sa porte. Alors c'est parti, on sort de l'aéroport et...c'est dur. Violemment, la sensation du froid glacé sur ta peau - pas le froid artificiel qu'on te diffuse dans les malls, non le vrai, celui contre lequel tu ne peux lutter - , le vent qui te balaye le visage, les lèvres qui commencent à gercer...tout cela je l'avais oublié.

Le temps nous rappelle celui de la montagne. Un soleil éclatant, un ciel bleu, mais un air glacial qui nous ouvre les poumons et nous fait respirer comme ça ne nous était pas arrivé depuis longtemps.

Nagoya a des airs de Los Angeles pour les larges allées et les bas immeubles.

Mais la comparaison s'arrête la!
En dehors d'un petit marché trendy...


et du célèbre château de Nagoya...

(joli mais quand même une blague), il n'y a pas grand chose a voir....MAIS ON EST AU JAAAAPON!!!

Après maintes péripéties pour joindre Tristan à l'aide des cabines téléphoniques à pièces, on décide de prendre le chin kansen, l'incroyable train qui te permet d'arriver à Tokyo en 1h30, c'est à dire en aussi peu de temps qu'en avion.

Tokyo mérite un article à lui seul, je vous laisse donc la pour la première partie du voyage...et vous reprend dans un article. :)

3 commentaires:

  1. ...oui, mais bientot le Cambodge et le Vietnam!!! Ca va etre fouu! :) bisous!

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  2. fou fou fou !!!

    Tu n'auras décidément pas perdu ton temps durant ces quelques mois...!!
    Tu donnes vraiment envie de prendre un temps pour vivres de telles expériences !

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> vivre à Singapour