lundi 10 mai 2010

Livre d'or...

May 3rd 2010 
09:08:53 AM


What is your name? 
Laura Daniel
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J'attends avec impatience le nouveau blog de Milan, et viens en pèlerinage sur How to sing a pore.
Bravo pour tes billets si dépaysants et drôles, tu nous a fait rêver et baver !HTSAP est mort, vive Ravioli-Pizza-ètuttiquanti !








April 11th 2010 
01:26:11 PM


What is your name?
Délia
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Bonjour/Bonsoir ! Je me présente, Déllia. On ne se connaît pas mais je suis tombée par hasard sur votre blog et j’ai tout de suite accroché !

J’ai adoré toutes vos petites anecdotes, et vos jeux-de-mots m’ont bien fait rire ! blog donne envie d’aller à Singapour, même si, d’après ce que j’ai lus, ils ne sont pas toujours très sympas là-bas.. bouh ! (mais bon, on est super sympa nul part, hein!)
En tout cas, vraiment super, j’ai plus que hâte de suivre vos aventures à Milan !

P.S. : Je voudrais me permettre de vous posez une question… Voilà, j’ai peut-être (surement) dût sauter l’information, et si c’est le cas, désolé de vous importunez mais : dans quel école avez-vous été ? Voilà, je suis encore étudiante et je rêverais de travaillez dans la presse, en Asie particulièrement.
Je vous remercie d’avance, et croise tout mes doigts pour que vous me répondiez à l’adresse suivante : delia.cardon@neuf.fr. Je retourne vous lire (Bah oui, votre blog est grand mine de rien ! Mais si passionnant… !)

La bise, et bonne continuation !

une internaute de passage, charmée par votre blog.


March 20th 2010 
03:07:29 PM
What is your name?
Prune
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FIO !!!!! On t'as retrouvé, youpitralala !

J'ai suivi toutes tes petites péripéties, tu m'as fait voyager durant ce long hiver français, et même rêver !!!!

Love

lundi 15 mars 2010

How To Sing a Pore? Maintenant, je sais.


Ca y est, cette fois-çi c'est vraiment la fin. La fin de sept mois complètement uniques, un univers qui semble être sur une autre planète.

Un petit resto avec quelques amis puis une panique à bord avec mes 55 kg de bagages sachant que je ne suis autorisée qu'à 20 kg et qu'Air France fait payer 30e le kg supplémentaire! Tout le monde met du sien: Khon, mon ami photographe va m'acheter en vitesse une petite valise à...la station service du coin (unique au monde je pense), mes copains tentent d'optimiser l'espace, tandis que Mark, un ami du boulot, accepte de m'accompagner en voiture (sachant qu'il part à Paris dans une semaine, vous me voyez venir avec un sac vide "au cas où ça passe pas"...)
Départ difficile, surtout avec Alana, ma coloc canadienne, c'était très dur: des larmes, des larmes.
Avec Mark, on passe deux heures à l'aéroport à peser et re-peser mon sac pour atteindre 32kg (heureusement mes miles m'ont sauvé de près de 300e de frais supplementaires; ils sont fous Air France jvous jure)...et le voilà qui repart very happy avec un backpack d'affaires à moi de 8 kg!! Il est génial. Il attend que je sois loin pour partir...je peux regarder en arrière et voir que, derrière son signe de la main, ce sont des tas de gens qui me disent au revoir...L'avion décolle, je n'ai jamais ressenti ça: l'impression de quitter une vie, même une vie de 7 mois. C'est un vertige, un vrai. Un de ceux que vous n'oublierez jamais, comme celui que j'ai eu en quittant Paris l'été dernier. Les lumières des bateaux de Singapour qui se font de plus en plus petites...ça y est, c'est la fin. Je lis la lettre d'Alana dans l'avion, et c'est dur. Mais c'est la vie et quand je regarde en arrière, je me dis que j'ai fait de très belles rencontres, vécu énormement de choses et que dans mon esprit, c'est indélébile.

"How to sing a Pore", c'était vraiment un questionnement très personnel, l'objectif de vraiment savoir ce que veut dire être heureux à Singapour. Mon challenge, c'était de le vivre et de vous le raconter. Dans ma tête, j'ai réussi. J'espère vous avoir fait voyager et ressentir, c'était aussi l'objectif de ce blog.

Je suis heureuse d'être de retour, mais dorénavant j'ai une part de singapourien en moi, c'est sûr. Alors peut-être que vous allez me trouver changée, peut-être qu'un "la" s'échappera de ma bouche en fin de phrase, peut-être que je commanderai plus de riz au resto, que je ferai attention en traversant, que je ne mangerai plus dans le métro, que j'aurai un désir ardent de me commander un Mcdo par téléphone un soir, et que je vous dirai que ce soir c'est décidé je fais 10 longueurs dans la piscine...

Pour terminer en chanson, voici une petite vidéo qui résume vraiment TOUT ce qu'on peut trouver à Singapour et qu'on ne retrouvera pas ailleurs...
"I live in Singapura, it's not perfect living but at least it's interesting"



PS: Pour ceux qui ne sont pas au courant, une autre aventure se prépare: je pars à Milan pour 3 mois à partir de mai pour un stage chez Sephora!
Rendez-vous sur un autre blog les amis! :)
je vous embrasse et à très vite!

samedi 13 mars 2010

"C'est conceptuel"

Jeudi dernier, j'ai rendez-vous avec Lip, mon ami artiste singapourien, qui s'est mis en tête de peindre...ma tête justement:) Idée saugrenue mais coooool, j'ai envie de dire. Il doit prendre quelques clichés. J'arrive dans le bureau de ses amis designers qui comporte, au delà de tonnes de bouquins, des masques de renard et de lapin, des fausses mains, et des bottes en plastique Marc-Jacobs-s'il-vous-plait.

Après avoir fait des photos absurdes avec les masques et les mains (en mêmen temps qui ne l'aurait pas fait franchement?? Ok, arrêtez d'être blasés please)
, il m'explique le "Concept": en gros, il veut catharsiser la haine et la frustration qu'il a pour son ex-copine. "Mes tableaux sont toujours très personnels. Mes sujets, c'est moi. Tu es moi" Mmmm, mouais jsais pas trop Lip. Alors il me raconte un peu son histoire, et là je sens la haine monter en moi (oui je me révèle très altruiste en fait) pour cette fille et l'ex-ami de Lip pour qui elle l'a quitté. Ca y est, hop: j'étais lui. Vous inquiètez pas c'est passé, hein.

Au final, il a trouvé sa photo, il est inspiré me dit-il. Of course, c'est toi sur la photo.
J'allais partir quand ses amis designers ont soudain débarqués en me disant qu'en fait, ils avaient besoin de moi pour un projet, alors ça serait cool que je reste. Genre quoi le projet? Il me balance une feuille avec écrit "PPPOTD". J'interroge. Pour rigoler, Lip dit que ça veut dire "Porn Picture Of The Day". Whaaaaat??? No way!!! Mais non, me disent les designers, c'est "Please Please Pass On The Data" (et en plus, reflechis ça marche pas son truc il manque un "p", oui enfin "please, please" ça passe moyen mais bon). WHATEVER parce qu'heureusement ils sont avec moi sur les photos, et parce qu'en vrai leur folie est quand même très drôle. Ensuite je dois tenir n'importe quoi: calculette, scotch..."c'est CONCEPTUEL". Pff, jcomprendrais jamais. Donc je vous avoue être carrément blasée sur les photos. En même temps, ils me demandent d'être "crazy", comment voulez vous que je sois "crazy" avec une calculette franchement?? Non, là, c'est trop me demander. Ils mitraillent, mitraillent et même si c'est drôle parce qu'ils sont tarés, au bout de 5 minutes j'ai vraiment envie de m'enfuir en courant...! J'mens pas, regardez comme ils sont fous:


Ceci dit, c'était quand même un moment très orginal et j'avoue avoir adoré leur folie!! En plus ce sont des espèces rares: les artistes fous ça court pas les rues à Singap!

French lesson

Niveau 1: "Cuillère" avec Janie...



Niveau 2: "Mystère et boules de gommes" avec Jonathan, Ben, Mark et Dylan...

jeudi 11 mars 2010

Viet Nam

Après trois jours au Cambodge, nous nous envolons vers notre seconde destination: le Vietnam! Transfert éclair au Laos, et direction HANOI!

Pour moi, HANOI s'écrit forcément en majuscules. En effet: ce cri, c'est toute son identité. HANOI, c'est avant tout le mouvement: un saut dans un univers qui vous happe entièrement. C'est une ville qui ne s'arrête jamais, rythmée par les trajectoires uniques des centaines de scooters qui défilent devant vos yeux, créeant un flux continu, une sorte de papier calque sur vos yeux qui filtre votre regard en permanence...Entrer dans la ronde n'est pas une mince affaire. Il faut accepter de jouer le jeu: prendre le risque de traverser la rue et rejoindre l'autre rive.


HANOI, c'est une ville qui déborde.

Qui déborde sur le temps: noctambule, ses lumières ne s'arrêtent jamais de briller.

Qui déborde sur l'espace: pas de règles de circulation, pas de limitation du territoire. Chaque recoin est appropriable. La rue est une partie du chez-soi, c'est une pièce de vie à part entière. Il n'y a pas de frontière avec le reste de la maison, on assiste ainsi souvent aux dîners familiaux. Les ouvertures sur la vie privée sont partout. Cette appropriation des lieux dépasse le seul cadre de la rue: ce sont aussi les échoppes qui semblent appropriées étant donné que certaines sont quasiment vides; des bâtiments français datant de l'époque coloniale reconvertis en bureaux comme par exemple celui que nous avons visité à la dérobée et qui ressemblait fortement à un ancien lycée...Les murs semblaient de leur couleur d'origine et les extincteurs, sous les tonnes de poussière et de toiles d'araignée, présents depuis des années. C'est, à travers l'incroyable conservation des bâtiments que ce soit les maisons coloniales ou les bâtiments administratifs, la redécouverte de l'architecture française, de son identité.

HANOI, c'est aussi les tables de dinette de la rue autour desquelles on s'asseoit sur des mini-tabourets. C'est se faire griller des légumes et de la viande dans la rue, c'est manger des Phô et des Bun Bo...
C'est aussi découvrir un pays très fortement ancré dans le communisme; la fascination pour Hô Chi Minh- le héros de l'indépendance nationale- que j'ai quand même vu en vrai dans son mausolée; les touristes souvent beaucoup plus âgés que nous, nostalgiques des années de gloire du communisme...

HANOI, c'est aussi des vendeuses de bananes qui te file son chapeau et ses paniers en te disant "photo! photo!" et qui t'oblige ensuite à la payer en échange...:) C'est aussi la frustration de savoir qu'on nous arnaque quand on mange dans la rue...La frustration de ne pas se comprendre du fait de la barrière de la langue...D'être malgré tout intrus dans le décor.

Mais c'est aussi la chance de se faire faire une robe sur mesure grise anthracite et vert jade pour seulement une trentaine d'euros...et de se faire offrir des shots d'alcool de riz par la table d'à côté au resto !!

Au delà d'Hanoi, voyage de deux jours à la Baie d'Along. L'idée est belle: naviguer sur un bateau traditionnel à travers la baie et passer la nuit sur le bateau. Un paysage magnifique au calme parfait mais, hélas, des milliers de touristes environnants. La mer a une couleur
impressionnante, un vert jade unique...mais les bouteilles en plastique qui y flottent laissent un goût amer. On visite néanmoins des grotres impressionnantes , on fait du kayak (oui môsieur), et on rencontre des allemands, des anglais, et deux français d'Hec (Reb, j'ai checké, tu ne peux pas les connaître, trop vieux) en break pour six mois avec qui on a bien sympathisé.

Une soirée mémorable surtout: le karaoké comme attraction nocturne sur le bateau perdu au milieu de la baie. Avec Edouard, l'un des Heciens qui avait un style fortement inspiré par Indiana Johns (avec même la pipe), on a accepté de jouer le jeu, sous les regards amusés. Nous voilà sur "Paroles, Paroles" et "Emmenez-moi", sous le regard approbateur du capitaine qui a ensuite enchaîné 5 chansons déprimantes en vietnamien, ce qui était bien sûr très drôle. D'autant plus que l' équipage s'est ensuite fendu la poire à faire répéter à certaines personnes des mots vulgaires en vietnamien, avec pour conséquence des fous rires très contagieux!

Un retour sur HANOI difficile après deux jours de calme total. Le retour au chaos demande une réadaptation assez laborieuse où il faut savoir maîtriser ses nerfs...Nin Binh nous appelle dès le lendemain. Direction cette petite ville à 2h d'Hanoi censée incarner la campagne vietnamienne. A part les buffles sur la route, campagne vietnamienne il n'y avait point; mais plutôt gros camions et tonnes de scooters...Après avoir démonté une moto en passant avec mon vélo et m'être arrachée la jambe, nous avons décidé de remettre notre escape au lendemain...On va manger un espèce de porridge tout en tenant un langage de sourd avec le propriétaire, trop marrant mais complètement bourré à l'alcool de riz. Ce qui est génial, c'est qu'il adorait poser sur mes photos.

On choisit, un peu sceptique, une sorte d'excursion pour le lendemain, avec un couple d'irlandais et deux anglaises. Première escale: Tam Coc. Et ba, ça été ma révélation du Vietnam. C'était absolument grandiose. Nous voilà sur une petite barque dirigée par deux vienamiennes, au milieu de montagnes, de la brume et des chèvres. Beaucoup de petites barques mais la plupart transportent des vietnamiens, surtout des enfants, hyper heureux de nous dire "hello, what's your name?" Du coup, on faisait hello de chaque côté, ça faisait un peu Reine d'Angleterre, mais bon...ils étaient vraiment craquants.
Visite de deux temples des dynasties vietnamiennes les plus connues, le Temple Ding et le Temple Leh.

Ce voyage se clot par une dernière anecdote: j'avais Victor Hugo pour voisin dans la salle d'enregistrement du vol Hanoi-Singapour. Je vous jure. Ou alors son fils, petit-fils, sosie, plus grand fan...mais un truc dans le genre. Très imposant, avec des petits yeux profonds, un grand nez droit et bien sûr une barbe blanche. Victor Hugo, vous ici?? J'avais vraiment du mal à ne pas le regarder. Un peu gêné, il a sorti un bouquin, "De Praid op de Turpitz". Qui m'éclaire?

Voilà, un séjour au Vietnam inoubliable: j'ai quand même vu en vrai Jean-Maxime, Hô Chi Minh et Victor Hugo; mort, vivant ou réincarné. Pas mal, non?

mercredi 10 mars 2010

Angkor What?

Un voyage de 9 jours qui, dès le départ, était basé sur la découverte. Partir avec quelqu'un qu'on connait seulement parce qu'on lui a parlé deux fois à l'arrêt de bus et qu'on est dans la même école; parce que ce quelqu'un partage la même envie de découvrir, de vivre cette année à l'étranger de façon toujours plus étrangère.

Me voilà donc sur la route du Cambodge, puis du Vietnam, avec Jean-Maxime, venu me retrouver à Singap la veille. Notre programme pour le Cambodge: visiter les temples d'Angkor pendant trois jours.

Auberge de jeunesse à Siem Reap, très chouette puisqu'elle nous prête des vélos gratuitement (on a aussi eu le droit à un massage khmer de 20 minutes gratuit mais relativement violent: j'ai eu le droit à des coups secs traditionnels sur la tête et la poitrine tandis que Jean-Maxime se faisait marcher dessus).
Nous voilà sur la route d'Angkor, à environ 3/4 d'heure de Siem Reap. Des routes qui font défiler les kilomètres au fur et à mesure qu'on s'enfonce dans la forêt. Les amis, je peux vous dire que ce voyage, j'ai été TRES sportive: comptez que rien que chaque temple était à 3 km environ des uns des autres et on en a visité une quinzaine...D'ailleurs la prochaine étape c'est le tour de France. C'est pas moi qui l'ai dit, c'est Jean-Maxime.

Mais la sueur et les 10 litres d'eau valent le coup: les temples me terrassent littéralement.
Leur architecture est incroyable et leur conservation l'est encore plus. Une atmosphère de sacralité et de plénitude les entoure, comme si cette bulle les rendait immortels. Le temps semble n'avoir en effet aucun impact sur eux.

On prend le chemin qui nous plaît, on expérimente la puissance du vide environnant en se perdant volontairement dans les dédales de ruines; et ce sentiment de liberté est unique.

D'un seul coup, on se sent Indiana Johns; d'un seul coup, on est seul au monde. A travers les labyrinthes, on traverse l'Histoire et on se laisse libre cours à notre imagination: les fêtes, les banquets, les prières...D'ailleurs, je me dis que ça serait très beau de faire son mariage dans un de ces temples...Jean-Maxime pense aussi (mais il faut que je le fasse avant lui, sinon y'aura plus aucun buzz). Mais apparemment, l'idée semble déjà avoir fait son chemin...
Les temples ont des noms exotiques: Angkor Vat, Angkor Thom, le Bayon, la Terrasse des Elephants, Neak Pean, Preah Khan...
Dans certains temples, on assiste à des cérémonies religieuses, dont une qui ressemble à une transe. C'est absolument fascinant, les fidèles sont comme happés par l'âme du temple...Leurs gestes, développés à l'extrême, semblent crever l'atmosphère pour faire corps à corps avec le temple. C'est un vrai spectacle chorégraphique. On observe, ébahis, la beauté de la scène.

Le Cambodge c'est aussi les enfants qui à chaque sortie d'un temple, veulent absolument te refourguer tout ce qu'ils vendent: cartes postales, bracelets...Quand tu leur dit que non tu ne veux pas acheter, ils te demandent "why?", et tu ne sais pas quoi dire. On m'avait dit "achète des stylos, des gommes avant de venir, ça leur fait plaisir". J'ai ainsi ramené des stylos funny; et c'est vrai, d'un coup leur éternel discours se mettait sur pause et ils n'ont d'yeux que pour le stylo...Des réactions qui rendent vraiment heureux. De grands moments.

Avant de quitter le Cambodge, on a décidé de prendre des cours de cuisine kmer dans un resto local! Je change les amis, me voilà sportive ET cusinière! Pour 10$, on t'apprend à cuisiner trois plats typiques. Nous, on a choisi les spring rolls, le curry kmer et la soupe à la noix de coco et à la banane. Et comme on est de Vrais cuisiniers, on a la Vraie tenue (en orange, s'il vous plait). On s'est même vu offert un tee-shirt "Proud to be khmer".

Nous voilà donc à manier des tonnes d' ingrédients dont certains aussi originaux que l'huile de poisson et l'huile d'huître ("mmm, j'en mets un tout petit peu...You don't mind, hein??". Of course, c'est délicieux, archi-heavy mais délicieux...et à la fin, tu dois manger tes trois plats! Viite, le vélo!!!
Je pense que cette petite expérience a d'ailleurs agi en moi comme une révélation, et que ce n'est pas la dernière fois que vous me verrez avec une toque (bon peut-être pas aussi trendy mais bon on fera au max). Je vous PROMETS que si je trouve l'huile d'huître, je vous fais ce curry khmer.
Foi de Fio.

vendredi 26 février 2010

Retour à l'enfance

Les helicoptères, Arthur, Simon et moi dans la cour du Singapore Art Museum.



C'est parti de rien, Simon qui flash sur ce jeu: "je jouais à ça quand j'étais petit!!". Il l'achète: un truc en plastique qui ne paye pas de mine avec une hélice d'un côté et un baton de l'autre. Bon, pourquoi pas, après tout, ne soyons pas blasés.

Nous voilà dans la cour, tellement jolie et déserte, un havre de paix dans le Singapour qui ne s'arrête pas. Et je découvre que ce jeu est génial. Allez, ni une ni deux, avec Arthur, on court s'en acheter un. Et nous revoilà des enfants. Pendant 1 h on ne s'arrête pas, et on est hyper contents avec nos trucs en plastoc. Dire qu'aujourd'hui les enfants veulent des iPhones...mais ça c'est super marrant! Demandez à Simon et à Arthur si c'est vrai ce que je dis.

Un très joli moment.

 
> vivre à Singapour