mercredi 30 septembre 2009

Earthquake!!

Juste un petit message pour vous dire qu'aujourd'hui le sol a tremblé sous mes pieds!
Et quand je dis le sol, c'est celui du 7ème étage de l'immeuble où est situé mon bureau!! Même si (je rassure les esprits) c'était un tremblement de terre assez léger, c'était quand même impressionnant...et pas que pour moi. C'est surtout ça qui m'a fait le plus peur! En 2 secondes, tout le monde avait quitté les locaux! Bon okay, il restait 1/4 d'heure de boulot en théorie; mais quand même!
On a eu vraiment la nette impression que l'immeuble tanguait...!

Il se trouve qu'en fait, ce tremblement était directement lié au séisme beaucoup plus important en Indonésie, comme en témoignent les news:

Singapore News

Tremors in various parts of S'pore following quake in Indonesia
By Asha Popatlal, Channel NewsAsia Posted: 30 September 2009 1923 hrs

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Powerful 7.6-magnitude quake strikes Indonesia

"SINGAPORE: Singaporeans island-wide literally felt the earth move under their feet as tremors shook the island in areas as diverse as Redhill in central Singapore to the northeast of the country like Pasir Ris.
This, after a powerful earthquake of magnitude 7.6 hit Indonesia. Singapore's Meteorological Services confirmed that the earthquake hit at about 6.15 pm this evening in the waters off Southern Sumatra about 530 kilometres from Singapore. Minutes later, MediaCorp's news hotlines started ringing as Singaporeans reported feeling tremors that lasted anywhere between 30 seconds and a few minutes. Police and SCDF said they received more than 150 calls about the quake. "

Mais pas d'inquiétudes, tout va très bien, mais c'était une expérience assez dingue!

mardi 29 septembre 2009

On the track of long fluorescent gloves!

Hier, journée de boulot particulière: après le déjeuner, ma boss m'annonce que je vais passer l'aprem avec une des stylistes de L'Officiel: je suis évidemement super contente; tout d'abord parce que j'avais l'impression que cet après-midi n'allait pas être très folichon, mais au delà de ça, parce que je suis depuis très longtemps particulièrement attirée par ce domaine, où la créativité devient plus concrète que jamais.

Notre première mission: faire tous les recoins de Singapour (et vous allez voir que quand je dis "recoins", c'est vraiment "recoins") pour dénicher la derniere folie de la styliste en chef pour le shooting de demain: de longs gants fluo.
On arrive a Orchard pour écumer quelques magasins mais on se rend vite compte que les choses vont être un peu plus compliquées que prévu: pas un long gant fluo à l'horizon (qui l'aurait cru??). C'est alors que la fille reçoit un texto du bureau et me dit "et bien apparemment,on ne trouve que ce genre de gants dans les sex-shops". Très bien, très bien. Nous voici donc à aller au "Palais du Condom" (dans lequel se promenaient d'ailleurs pas mal de Caucasiens, mais bon là n'est pas le sujet) et à demander très naturellement des gants fluo. Situation assez comique je dois dire. Et ce n'est pas le seul où on a été, mes deux collègues m'attirent dans les "bas-fonds" (faut pas déconner quand même, ça reste Singapour) d'Orchard, dans des centres commerciaux assez miteux,et dans des sex-shops où les vendeurs, souvent des petits jeunots à l'allure geek, sont assez traumatisés de nous voir rentrer dans le magasin...Finalement, la chasse au trésor se termine prématurement,après qu'une autre équipe,également à la recherche de la perle rare, se soit débrouillée pour en trouver. :)

Mais nous avons une deuxième mission! On doit également dresser une liste d'accessoires "punk-style" issus de grandes marques.
Direction Ion Orchard, le fameux temple du luxe, et passage en revue de toutes les grandes marques: Louis Vuitton, Miu-Miu,Dolce&Gabbana...des boutiques qui viennent d'ouvrir dans ce nouveau Mall,toutes plus incroyables les unes que les autres.
Mon regard se promenait sur les pièces, et je buvais des quantités de styles, de matières, de visions.
Au final, beaucoup beaucoup (trop) d'articles pré-sélectionnés.
Oui, j'ai découvert que j'étais complétement out: le punk est branché! ;)
Arrêtons d'être superficielle Fiona. Quoiqu'il en soit, je dois avouer que c'était quand même super agréable comme aprem...

Never mind,let's be shallow! ;p

samedi 26 septembre 2009

"A happy journey starts like that"

Un petit article pour vous parler d'un des multiples petits riens de tous les jours qui font que, oui, nous ne sommes pas dans une ville comme une autre.

Ici ce sera le métro.

C'est simple, dans le métro, tu es obligé de devenir parano, même si tu n'as jamais l'habitude de l'être; et si tu l'es déjà comme moi, et bien ça devient de l'hyperparanoia. Des vidéos, tournent continuellement, y compris dans les wagons, avec une simulation d'attentat à la bombe- particulièrement bien jouée ("Oh no! we are in trouble!!!")- mais qui fait franchement froid dans le dos; surtout celle où ils ont inclu des effets spéciaux et font exploser le wagon lorsque le terroriste appuye sur le détonateur...Franchement, tu t'apprêtes à rentrer dans le métro, et c'est parfait, te voilà en confiance. Et c'est pas fini, ils vont jusqu'au bout des choses, au cas où il serait vraiment difficile de t'intimider,en passant sur les écrans des images réelles des attentats de Londres et de Bombay...quand je vous dis que c'est normal d'être parano.

Heureusement, qu'une autre vidéo tourne aussi en boucle et tente de te faire croire que tu es à Disneyland. Celle-ci, davantage destinée à assurer une certaine cordialité entre les passagers du métro, est quand même vraiment drôle, bien qu'au bout de 5 visionnages, la musique, qui se veut entraînante,devient insupportable. Oui parce qu'en fait, là, ils ont absolument tout misé sur la musique, afin qu'en dépit des images horribles qu'ils montrent, tu aies la petite mélodie "a happy journey starts like that" dans la tête, qu'elle t'hyptnotise littéralement et que le spectacle des images t'apparaisse un peu moins choquant qu'il ne l'est en réalité(pour l'avoir vécu, je peux vous dire que c'est vrai). Dédramatiser en chanson Walt Disney quoi.
La star du clip c'est Phua Chu Kang(alias PCK). Il est partout, même en autocollant géant dans les bus("don't pretend to sleep and let this seat to those who need" le voit-on dire alors - il a tout compris PCK).

Alors c'est particulièrement génial quand ton boss te surprend à chanter à voix haute (et te croyant seule) "a happy journey starts like that" lorsqu'il te croise en bas du bureau, le matin, en arrivant. Mais au-delà de mes petites hontes personnelles, il semblerait que le pouvoir de la musique soit réel puisque les gens pensent à laisser leur place aux personnes âgées dans le métro, et ceci limite avec le sourire. J'ai alors envie de danser et refaire la comédie musicale en live, mais bien sûr je m'accroche à la barre et me retiens. :)

Faites le test, regardez la vidéo deux fois de suite; et vous verrez que, vous aussi,vous vous surprendrez à avoir cette atroce petite mélodie dans la tête!

mardi 22 septembre 2009

Malacca Road Trip

Ce week-end, voyage international avec ma copine canadienne Alana et un ami à elle mexicain Gerardo! Direction Malacca, au sud-ouest de la Malaisie...une ville qui nous
correspond car avant tout multiculturelle: en effet, elle fut un carrefour de rencontres puisque son histoire s'est forgée sur la combinaison de civilisations différentes qui ont toutes apporté une pierre dans l'héritage architectural de la ville. Portugais, Hollandais et Anglais se sont succédé à la tête de cette ville-carrefour , mais c'est aujourd'hui la culture baba nyonya, qui résulte du métissage des cultures chinoises et malaises que l'on retrouve au quotidien.


Arrivés après avoir pris un car à Johor Bahru, à environ 1h de Singapour et à 3h de Malacca. Première péripétie: l'hôtel. Alana avait réservé une chambre pour 13 sing$ pour 3 (c'est-à-dire 6.50e pour 3!) autant dire que je le sentais moyen...et c'était franchement moyen ,univers plutôt carcéral. Heureusement Le Guide du Routard est là pour nous sauver. On se retouve dans une guesthouse super mignonne avec un owner singapourien qui respire la sagesse bouddhiste et parvient à transférer sa plénitude dans tout son hôtel.

Puis après un repas peu traditionnel (US pizza tel de vrais touristes...ba oui à 16h c'est dur!) immersion dans la ville qui commence à se remplir avec le Chinese Market nocturne. Découverte d'une ville aux antipodes de Singapour: malgré les différents styles architecturaux, c'est une ville asiatique au possible, et contrairement à Singap, c'est un vrai bordel! Les voitures te roulent dessus, passent dans les zones piétonnes, les odeurs sont enrichissantes...mais également souvent très nauséabondes, les déchets s'entassent par terre...mais c'est bouillonnant de vie! On entend les tut-tut des trishaws, ces "pousse-pousse- oeuvres d'art" avec des tas de breloques autour, mais aussi la radio ultra-forte qui se dégage de chacun, l'incessant bruit du pic sur le bloc de sucre, donnant alors des petites sucreries...Sons, odeurs,styles architecturaux: tout se mélange pour donner à mes sens un dépaysement total.

Le karaoké est le sport national ici. C'est trop drôle, on en trouve partout, même dans des temples! Meme si le public n'est pas ce qu'il y a de plus fashion... mais ils ne rigolent pas avec les moyens mis en oeuvre, la scene du karaoke hebdomadaire du samedi soir pouvant presque concurrence avec celle de la Nouvelle Star (presque hein, faut pas deconner...)
Visite d'un petit cordonnier qui fait la réputation de Malacca, du moins chez les Français (quoi? vous le connaissez pas?), le dernier de Malaisie à encore fabriquer les toutes petites chaussures que les Asiatiques mettaient du temps où elles se bandaient les pieds pour avoir des pieds minuscules. Il nous a montré des photos, c'est choquant: elles ont des pieds de nouveaux-nés! Plus il nous expliquait comment elles faisaient pour rentrer leur pied (dans un truc où même ma main ne rentre pas) et plus on devenait verts. Elles repliaient leurs orteils sous leur pied, bandaient le tout et marchaient! (enfin en vrai elles restaient assises toute la journée...easy quoi). Et pourquoi vous devriez le connaître?? Et ba parce que les Français sont apparemment friands de ces ptites chaussures, le cordonnier m'en a donné la preuve avec un carnet rempli de mots laissés par des Français...et même que Jacques Chirac est venu! (j'attends néanmoins confirmation du côté de Bernadette).
Déjeuner dans un ptit resto nyonya très typique,hyper bondé, dans une petite maison où les différentes pièces ont été aménagées en salles à manger...autour de nous, le bordel total! Mais trop drôle! On commande un peu au hasard, tout s'avère super bon mais la grosse surprise était le dessert: une soupe sweet potato+coconut+sucre de canne+ trucs indéfinissables...pas mauvais, juste pas du tout glamour et au bout de trois cuillères franchement écoeurant. ça donne envie hein?
Aux quartiers bondés s'opposent néanmoins des endroits déserts, où les immeubles ont l'air d'avoir des siècles. J'aime bien l'atmosphère qui y rôde. Au détour d'une rue, un groupe de personnes rassemblées..."Vous pouvez bouger s'il vous plaît, on est entrain de tourner un film..."; ba oui, Malacca c'est tendance. Des heures de marche, paumés, mais ça fait du bien. On continue, et on tombe sur un ptit groupe de vieux qui semblent dealer de la drogue tellement le cercle qu'ils forment est minus. Meme si d'habitude je la joue assez subtile, ma curiosité m'a trahie ce jour là ( c'est Singapour, ça rend complètement parano): "Not illegal, not illegal, only gasing!" crie une des personnes que j'espionne. Le gasing c'est l'autre sport national de Malacca. En fait ça correspond de façon beaucoup moins sexy au lancer de toupie. Les parties peuvent durer des heures!
Puis pour finir en beauté, épisode plutôt cocace: à la gare routière, on trouve des billets qui nous permettent de rentrer direct à Singapour au lieu de passer par Johor Bahru, deux heures plus tôt que ce qui était prévu. Le seul hic, impossible de changer nos billets, on a plus qu'à les revendre. Nous voilà donc, enfin franchement surtout moi, à faire comme les professionnels qui nous entourent et à hurler dans la gare "Johor Bahrrrrru! Johor Bahrrrrru! 3 seats, 8pm, 16 rrrrriggit instead of 19!" environ 200 fois ( je crois que mon ami mexicain m'a influencé sur la prononciation des "rr" particulièrement exacerbée). Bref, je m'égorge et tout le monde s'en fout totalement. Au bout d'une demi heure, un de nos concurrents professionnels a un peu pitié de nous et nous propose de nous racheter les trois places pour 10RM: autant dire pour vraiment rien (10RM=2.50e) sachant qu on a payé en tout 6O! On persiste. On va voir le concurrent direct de la companie qu'on déteste parce qu'elle a pas voulu nous echanger les billets."Vous allez lui faire perdre trois clients..." je m'achaaarne, mais il en veut pas plus de 15RM. Ca semble perdu pour nous quans le précedent concurrent nous aperçoit à discuter avec le mec qui tient alors nos billets dans les mains. Par chance, lorsqu'il arrive, le mec a son telephone qui sonne. L'autre arrive, je lui dit que celui qui est au tel en veut pour 36RM. Il veut lui demander si c'est vrai Mais il est au telephone. Du coup, il me propose 30RM! J'arrache les tickets en mec au telephone et nous voila remboursé de la moitié!! big deal! C'est l'influence du meilleur vendeur au monde de polos Ralph Lauren qui rejaillit sur moi... ;)
Voila mon ptit road trip fort sympathique où j'en ai pris pleins les yeux.
Prochain article , je reviens sur la vie à Singap!:)

samedi 19 septembre 2009

Food addiction

Alors je savais que les singapouriens mangeaient beaucoup, mais hier, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais j'ai assisté à une véritable crise de boulimie quasi-nationale; même si avec le recul, je me rends compte que ces crises sont en réalité quotidiennes! Tout d'abord, nous sommes allés déjeuner avec mon équipe dans un centre commercial pas très loin du bureau que je découvrais pour la première fois.

Petit débat sur qui veut quoi au milieu des centaines de restos collés les uns à la suite des autres, légère panique à bord au mileu du brouhaha qui nous entoure: dans mon équipe, les têtes tournent à gauche, à droite, en haut, en bas, les mains montrent, les yeux brillent...l'exitation monte...et ça se voit à des kilomètres!
Tout va subitement très vite, on a l'impression qu'ils sont soudain happés par les odeurs et qu'ils n'on pas mangé depuis 5 jours...! Mais, en fait cette attitude est tout à fait banale ici, les singapouriens ont vraiment quelque chose avec la bouffe.


Finalement décision commune de sushis: au menu, sushis à volonté pendant 60 minutes top chrono pour un peu moins de 7.50 euros !!!

On décide tous de prendre ça sauf Li Xuan qui reçoit un bol de soupe de nouilles qui pourrait contenir sa tête tellement il est énorme.


Top chrono donc! Les assiettes s'enchaînent, les commandes se réitèrent, au bout d'environ 15 sushis (attention pas 15 assiettes hein), j'en peux plus, et ça se voit. Mon équipe pas du tout: ils mastiquent à un rythme régulier, paisiblement, pas une goutte de sueur...et ce, une trentaine d'assiettes (avec à chaque fois deux ou quatres sushis dessus) durant...trente assiettes pour 3. Fou rire car Li Xuan n'avait pas le droit de manger des sushis, du coup elle les cachait dans son énorme bol rempli de soupe...quand on aime, on ne voit pas.








Nous sommes arrivés à 12h30, nous sommes retournés au bureau à 15h. A la fin, je pouvais plus voir un sushi en photo. J'arrive au boulot, au bout de 15 min, proposition d un chocolat par une collègue...je ne peux pas resister malgré mon ventre qui me dit non:) 20 minutes après sans mentir, une nana de la pub vient me proposer des cookies: jprends un mini morceau tellement elle insistait...1h après deuxième tour de chocolats, mais là elle m'apporte la boite entière! Là je m'affirme: "noooo thanks, I am fuuull..."; s'enchaîne ensuite un autre de la pub que je connais pas trop qui me propose des sticks à tremper dans du chocolat ou de la fraise. Je le connais pas, je me dois d'être sympa: "humm euh okay...thanks!", jprends un stick mais mets une goutte de chocolat(qand même).
Bref, j'ai ensuite réalisé que c'était la nouvelle année juive et que c'est un jour où on se doit de manger des choses sucrées. Autant dire que j'aime bien l'idée qu'il y ait un rapprochement: je suis pieuse, pourquoi culpabiliser??? "Euuuh, jreprendrais bien un chocolat, pleeease?" :)

lundi 14 septembre 2009

Perhentian Islands

Le week-end dernier, première excursion au-delà de la frontière singapourienne, et virée aux îles Perhentian, au nord de la Malaisie. Même si je sais que vous savez exactement où c'est, je vous indique quand même où je me trouvais:

Départ vendredi 18H après avoir couru comme une dingue (sandales à la main) pour arriver à l'heure. Arrivée à la gare,déjà en nage, avant même que l'aventure commence (jcrois que, tout bien réfléchi, c'était pour me mettre en conditions), mes amis Renaud, Cécile et Adeline sont déjà là et ready.
Un train couchettes nous attend pour 10h de trajet, direction Kota Bahru, en Malaisie.
Le trajet fut intéressant mais aussi....odorant, étant donné que la jeune fille qui logeait en dessous moi avait décidé de se concoter un petit plat malais pour le voyage qu'elle tenait absolument à déguster les rideaux fermés de sorte que l'odeur (plutôt infâme) de son met m'imprègne littéralement durant les 10h de trajet... mais la beauté de la Malaisie m'a fait penser à autre chose.
Arrivés à 7h du mat, En Forme, taxi direction Kota Besut pour prendre un petit speedboat pour rejoindre les îles Perhentians. On décide après maintes hésitations d'aller finalement sur la petite île, car les plages étaient apparemment plus belles et la vie moins chère.


Et là, subitement, on comprend pourquoi on a fait 10h de trajet:
eau transparente, plages de sable fin et une végétation foisonnante, autant d'éléments qui nous font prendre conscience que,oui, nous sommes sur une île au milieu de nulle part; et le dépaysement est à son comble.

Trouvaille d'un petit hôtel sur la plage, le Panorama Hotel, avec ses petits bungalows en bois et ses hamacs. Chambre pour 4 à 5 euros la nuit par personne. Sans clim mais avec ventilo et moustiquaire. Autant dire que c'est raisonnable:)
Puis direction snorkling!! Petite excursion avec un ptit bateau et un guide rien que pour nous, prêts pour une visite de 5 sites différents! Si le premier était un peu décevant (pas de tortues), le guide s'est bien rattrapé sur les autres sites. En premier, baignade avec des milliers de poissons multicolores...au départ, un peu le stress car, à ce stade là, même mettre un pied dans l'eau fait peur...mais c'est génial une fois qu'on y est, même si on a vraiment la sensation que les poissons sont collés au masque!!

Pour le deuxième arrêt, escapade du côté des...requins - mais mini hein! A vrai dire, on était tous pas très rassurés en rentrant dans l'eau,et le fait que le guide tenait absolument à venir avec nous (soi disant pour nous montrer les requins cachés) l'était encore moins! S'ils étaient effectivement peu faciles à voir, on a pas été déçus du spectacle: on a vu trois ou quatre petits requins, à une distance raisonnable bien sûr, et même s'ils étaient petits, on les reconnaissait sans problème...! C'était vraiment impressionnant de se savoir au même endroit qu'eux...

Puis, nous avons rebifurqué à la découverte des tortues de mer, et là, c'était exceptionnel: on a nagé au-dessus de tortues géantes,j'avais l'impression d'être dans un film tellement l'atmosphère était particulière.

Ensuite, nous nous sommes balladés dans des bancs de coraux, et j'ai vu des poissons aux couleurs éclatantes: violet, rose fushia...Enfin, nous avons fait un petit arrêt sur une jolie plage isolée, l'eau y était aussi chaude que dans un jacuzzi!

Le soir, sous une pluie battante mais des souvenirs pleins la tête, ambiance cosy et parties de belote...
Le lendemain, temps assez couvert mais après un bon petit déjeuner, l'heure était déjà au départ: nous attendait deux bateau, un taxi et deux avions pour rentrer dans nos chères contrées. Voyage sans encombre et rythmé de parties de Président avec une escale de 3h à Kuala Lumpur. On a pas eu le temps d'aller visiter la ville, l'aéroport étant excentré. Ne soyez pas déçus, ce n'est que partie remise - j'espère :)
Bilan: un week-end intense, une vague de fraîcheur et de dépaysement...qui m'a donné envie de repartir la semaine prochaine!!

mardi 8 septembre 2009

la découverte de la vie quotidienne

Me revoilà, après une journée de boulot particulièrement éprouvante, à me tourner et retourner la tête sur le projet d'un événement pour l'Officiel en partenariat avec une marque de sacs qui ne veut ni offrir des cadeaux, ni faire des réductions spéciales aux invités...il faut donc trouver comment rendre QUAND MEME heureux les invités...J'ai plusieurs idées mais c'est du boulot surtout pour présenter "joliement" mes idées à l'ordinateur...et dire que j'avais l'impression d'avoir un don à l'autoformation! ;)

Trève de travail, aujourd'hui je voudrais vous parler de choses plus anodines, plus inconscientes aussi, qui commencent à constituer mon quotidien ici.
Les odeurs par exemple. L'odeur de l'encens commence à devenir naturelle pour moi. En effet, c'est le parfum des rues en ce moment.
Oui, parce que c'est la fête taoiste des "hungry ghosts" (oui, oui, les fantômes affamés) actuellement. Et c'est tout sauf une métaphore pour eux.
La tradition veut que les morts qui n'ont pas de quoi survivre dans l'au-delà reviennent hanter leurs descendants afin de se nourrir de l'énergie suscitée par la peur qu'ils génèrent. Les Taoistes se débarassent de ces fantômes en organisant des rituels familiaux où se mêlent chants
et prières au bas de leur immeuble et lors desquels de la nourriture est déposée en guise d'offrande.

Mais surtout, ils font brûler du papier avec de l'encens (d'où l'odeur), papier qui souvent se trouve être des faux billets (oui,oui, de banque) qui symbolisent l'argent offert aux fantômes. Ce dernier apparaît comme l'offrande la plus fondamentale. Et même, (témoignage d'une amie singapourienne), ils construisent des petites maisons en papier avec ces faux billets qui symbolisent l'offrande d'une habitation au fantôme. Ainsi, les fantômes, ayant tout ce qu'il leur est nécessaire pour survivre, s'en retournent dans l'au-delà...
C'est une tradition très développée ici, et, autour de mon immeuble, des dizaines de petits temples temporaires sont ici créés (ça, par exemple, c'est en bas de chez moi!).

Cette tradition m'a fait réfléchir sur le rapport -assez particulier- que les singapouriens ont avec l'argent. L'argent est considéré comme essentiel à la survie. Il conditionne même celle-ci. Pour survivre, il faut de l'argent. Et ceci se connecte avec la notion de succès archi-prédominante à Singapour. Pour survivre, il faut du succès, et donc de l'argent. L'aspect matériel des choses fait leur valeur première.

Ca rejoint aussi un élément qui m'avait choqué au premier abord: Partout, dans tous les concours, le rix est systématiquement donné. C'est le cas aussi pour nos offres promotionnelles à l'Officiel. Un cadeau avec un
abonnement? Un produit à gagner? Toujours, toujours mettre le prix à la suite. "Win a XX product worths $...". La valeur est plus importante que l'objet.

C'est assez triste mais c'est ainsi, et c'est aussi pour ça que Singapour ne s'est jamais fait avoir, a été plus malin que tout le monde et est devenu ce qu'il est aujourd'hui. Ca a aussi ces bons côtés...quelquepart.

Mais dans ce pays dominé par l'argent, les traditions persistent, les gens restent incroyablement simples, et c'est souvent vraiment touchant.

Tous les matins, je passe devant une petite maison de retraite en bas de chez moi, où les petits vieux sont tous sur des chaises roulantes et jouent à des jeux dans la grande salle; puis,en descendant de mon bus, je traverse le food-center en bas du bureau et passe toujours devant la même table où le même monsieur me dit "hello ma'am"; puis lorsque je redescends de mon bus au retour, je passe toujours devant le même épicier d'en bas de chez moi qui, assit sur son petit banc, les jambes repliés sur le côté, observe les gens qui passent et repassent...j'ai décidé qu'un jour je le prendrai en photo.

Les gens des alentours commencent à me reconnaître, c'est comme ça que commence le quotidien, non ?

Je vous embrasse.

jeudi 3 septembre 2009

Transportée par les flots !


Dorénavant, Fiona la touriste n'existe plus! Fiona n'est plus en vacances et Fiona n'est plus qu'une seule personne...Son charmant coéquipier étant rentré dans ses contrées lontaines...
Evidemment, le manque des personnes que j'aime est là, mais je vous avoue que je me porte bien, même très bien. Etonnement, tout s'organise pour que je n'aie pas une minute de répit et tout s'emboîte naturellement: mes amis s'entendent instantanément très bien avec d'autres amis, et qu'ils soient amis d'amis d'amis, collègues de bureau, français, singapouriens ou mauriciens, tout se mélange pour me transporter tous les jours et empêcher mon moral de tomber en miettes.
Première semaine de stage chez CR Media très chargée par le travail, mais aussi sur le plan expérimental: découverte d'un univers pour le moins dépaysant! Imaginez moi dans une grande salle remplie de bureaux tous séparés par des petites cloisons saumon (attention univers fashion oblige) de sorte que si je veux "regarder" ce qui se passe autour de moi, je suis obligée d'étirer le cou -de façon très naturelle bien sûr- comme une autruche pour pouvoir observer le sommet du crâne de mes voisins, TOUS chinois- oui je suis la seule occidentale de toute la maison d'édition!

Dans l'équipe marketing, nous sommes 4 (je suis la seule stagiaire): J. (je mets que les initiales,je les ai sur fb) , ma "boss", la trentaine, trop mignonne mais une grande bosseuse en dépit de son côté "fleur bleue" (elle adore winnie l'ourson....); W., 28 ans, davantage attiré par l'autre sexe, se damne pour Gucci et va à sa gym tous les jours après le boulot; et L.,24 ans, au départ assez étrange (1ere question: "es-tu mariée?") mais en réalité très drôle: elle trouve que Michael ressemble à Raul le footballeur (???) et trouve que je pourrais être à la fois faire du "mannequinat, écrire et faire de la politique". Cette fille a donc des idées bien à elle, mais, en dépit de son esprit un peu tordu, elle est très sympa.

A nous 4, on s'occupe de l' Officiel, mais aussi d'August Man (oui pour hommes, vous l'avez compris), un magazine singapourien développé un peu partout en Asie. Mon job est d'un côté de m'occuper de la promotion des magazines, en particulier à travers leur profile Fb (mises à jour, concours, pubs...et choisir les gagnants souvent selon...leur photo- ba oui le reste est bloqué- gnagnagna cest horrible:)) où je dois souvent rédiger le contenu (presque du journalisme-mais toujours dans un sens promotionnel) (donc allez voir les wall et les notes de l'Officiel Magazine!) mais aussi des promotions internes au magazine (offres spéciales d'abonnements ac cadeaux spéciaux à dénicher auprès des partenaires...) à rédiger et qui se trouvent à la fin du magazine!; d'un autre côté, optimiser la circulation du mag et participer à la gestion de l'évenementiel.

D' ailleurs, jeudi soir, mon premier événement (!) pour A.Man : présentation très select du mécanisme de très belles montres aux abonnés du mag dans un salon. Pour nous, en gd partie préparation des sacs à offrir (ac mag) et distribution ac le sourire! Mais c'était quand même très chouette:)

Où est Fiona?;)

J'ai aussi assisté à mon premier rendez-vous (!!) pour visiter un endroit potentiel pour le 3eme anniversaire d'A.Man...j'écoutais et m'efforçais de me tenir droite (le plus dur!).


L'équipe est vraiment très agréable, le midi on déjeune toujours ensemble, allant de food-courts en food-courts, on discute beaucoup, et ça fait vraiment plaisir.


Bilan plutôt positif en somme! Pourvu que ça dure!
Je continuerai à mettre des photos sur mon blog mais j'extrapolerai (j'ai deja commencé) avec des photos en vrac de mon univers sur Facebook, c'est quand même plus pratique et les photos rendent beaucoup mieux!
des bisous pour chacun de vous.
 
> vivre à Singapour