vendredi 30 octobre 2009
Anecdotes
Tout les jours, j'ai des petites anecdotes futiles "à la singap" que j'aimerais vous retranscrire...j'en profite pour vous écrire toutes celles qui me viennent à l'esprit:
-M.g fredonne pleins de chansons pour enfants (du style "il descend de la montagne à cheval" en chinois) et a commencé à aimer Winnie l'ourson à 20 ans.
-Anne-chou, vingt-quatre ans, à sa maman qui l'amène tous les jours au boulot en voiture, et qui parfois vient aussi la chercher "parce qu'il pleut".
-Yam veut se faire refaire le nez. Il trouve que les hommes Coréens sont les plus "gorgeous".
-Yam a une voiture remplie de peluches, avec sur la plage avant deux nounours déguisés en mariés, avec des petits lapins qui font les demoiselles d'honneur. Il a aussi un mouton qui porte un masque car il a la "H1N1 swine flu".
-M-g nous raconte les blagues qu'a inventé son mari, morte de rire, alors qu'elles sont vraiiiiment pas tordantes (consensus).
-Joufaud est resté deux heures à bugger sur le fait que le ballon "happy birthday" avait été planté dans le gâteau pour l'anniversaire d'Annie (il a répété 36 fois en se marrant comme un fou que le ballon etait planté dans le gateau).
-Globalement, le Botox et la chirurgie esthétique passent bien, ce qui ne passe pas c'est de prendre une partie de son corps pour s'en refaire une autre...(si la question concerne les implants capillaires, j'avoue ne pas savoir, mais le sujets est intéressant, ça vaut le coup que je me renseigne).
-Je passe pour une extraterrestre quand je mange que des sushis saumon alors que je pourrais avoir des makis fourrés à la mayo, ou aux anguilles ou au pouple séché.
Et encore, tout ceci n'est qu'une esquisse...
Aujourd'hui, National Museum et discussion avec un ami singapourien sur...les singapouriens. L'objet du prochain article!
jeudi 29 octobre 2009
Décors de cinéma!
Une des actrices de la réadaptation de West Side Story...
Le salon de Bruce Wayne (Batman, enfin...): une volonté d'exprimer son incroyable modernité d'esprit (chaise leopard), sa virilité (le rouge) et son originalité à travers quelques allusions subtiles (Hulk) (Ceci dit, un des éventuels colocs que j'avais "envisagé" a mon arrivée avait également un masque d'Hulk dans son salon...l'idée n'est donc pas révolutionnaire...)
Repassage par le tournage de la readapt de "West Side Story"...la rue principale du film...
Oui alors la l'histoire change un peu, Maria se retrouve en prison, on ne sait pas exactement pourquoi (bon, ils tenaient absolument a ce qu'elle ait un super appareil photo dans les mains...donc ils ont préféré économiser sur les prisonniers figurants...)
Les effets spéciaux pour "Alerte à Malibu"(vous croyez quand même pas qu'ils vont faire ça dans la mer...)
Dans une rue, un peu plus loin, le tournage d'"Aladdin au XXIème siècle", dans lequel ce dernier est un fashion designer ultra-connu.
Comme vous le voyez, Singapour est Le pays du cinéma underground/contemporain...Venez y réaliser vos projets les plus fous: vous trouverez pas mieux en matière de folie. Suffit d'avoir un peu d'imagination, quoi... ;)
mardi 27 octobre 2009
Blues-izzes?
Bref, je m'habitue, même si c'est dur de sourire à des gens qui ne vous répondent pas toujours ou de dire "au revoir" dans le vide. C'est un peu le "revers de la médaille" de vivre à Singapour.
Quelquefois aucun problème, hyper sympa. Quelquefois, j'encaisse, j'encaisse.
Et aujourd'hui j'en ai eu ma claque.
Tout d'abord, c'est une période de creux au boulot, j'ai pas grand chose à faire excepté une chose FONDAMENTALE: des quizzes pour l'application Facebook qu'on va lancer. C'est pas une blague, et ils ont visiblement l'impression que je suis très inspirée. Ce qui est bien sûr faux.
Au bout de 4, pour lesquels je me suis torturée pour qu'ils aient l'air "creatifs-trendy-intéressants" et qu'ils résonnent chez les lectrices comme "on-ne-me-prend-pas-pour-une-superficielle-ni-une-écervelée", la page blanche. Non mais déjà, va imaginer comment révéler des traits de personnalité dans le fait que ton must-have accessory est une broche ou un bracelet (bon ok je l'ai fait, mais je vous épargnerai ma recherche métaphysique sur les choses quotidiennes de la vie). AAAh Sciences-Po, mon cerveau te réclame!! Bon, je me dis que c'est comme ça, on est stagiaire, et un jour on ne le sera plus...et là...ba ça sera différent. (BON ne me cassez pas mes espoirs, pour le moment, c'est le truc qui me fait tenir debout)
Bref, à table, je lance une petite perche sur le fait que "décidement ces quizzes, c'est pas facile, cette semaine, jsais pas, j'ai pas l'inspiration pour trouver quel est le sac ideal de nos lectrices à partir de si elles prefèrent un mojito ou un milk-shake vanille." "take a break" me martèle-t'on. And...so what???
L'exaspération est montée progressivement.
1)Je ne suis pas sûre d'avoir quelques jours de libre pour partir à Bali en famille pendant les vacances de Noel alors que ma superieure sera en vacances à ce moment là.
2)Je vois ma superieure partir à un énième rendez-vous, sans moi.
3)La goutte d'eau: je demande à Anne-chou comment étaient ses premiers stages et elle me balance à la figure: "Pourquoi tu n'arrêtes pas de poser des questions???" d'un ton trop exaspéré...et exaspérant. J'étais livide, elle l'a remarqué et m'a demandé si ça allait. Ba non, en fait, ça allait pas du tout, non. J'étais crevée, j'avais les boules, bref: j'ai explosé en sanglots. Je peux vous dire que ça l'a paniqué...mais je crois qu'elle a réalisé et compris. Le moment drôle est quand un des collègues m'a vu toute rouge et m'a demandé très sérieusement si c'était parce que mon plat avait été trop épicé...On s'apprêtait à revenir au boulot quand Anne-chou m'a dit: "Ne leur montre pas que tu as pleuré". Alors là, j'ai compris que j'avais besoin d'un break. Alone. Jme suis baladée un peu, j'ai reçu un texto d'elle après une demi-heure, pour savoir où j'étais. Je suis revenue, j'allais mieux. Heureusement que ma journée s'est terminée avec un café+diner avec Nikhil et Alana suivi d'un épisode de Desperate Housewives avec Sheetal.
Je savais que j'allais avoir quelques moments difficiles, en voilà hein. Mais bon, comparé à tout le reste, je sais que je reste chanceuse. J'espère juste que la phase de creux est temporaire au boulot, que les choses vont se débloquer rapidement et qu'elles vont reprendre aussi bien qu'elles avaient commencées!
L'expérience humaine reste intense en revanche...même si dans certains cas elle est particulière...!
On croise les doigts!
Avant-goût/ Foretaste!
The others, door is open sooon! :)
dimanche 25 octobre 2009
mardi 20 octobre 2009
Bangkokoisée
Meme si les gens sont souriants et agreables, la tentation de croire a un piege pour la parano que je suis etait relativement proche-et c'est vrai que les petits panneaux ecrits a la main ne contribuaient pas a me rassurer- mais en fin de compte, nous sommes vraiment arrivees a ce musee...qui avait en realite beaucoup moins d'interet que le musee vivant qu'on venait de traverser...
La soiree du lendemain etait culturelle mais dans un sens beaucoup plus, euh, comment dire...pratique.
Le lundi, pendant que Virginie bosse, ballade a Chinatown, seule avec mon reflex. Un Chinatown qui a des airs de souks de Tunisie ou du Maroc. Un charmant bordel, des allees archi-etroites, des odeurs de bouffe, des choses etranges: de la nourriture indescriptible, parfois on se demande si ce ne sont pas des insectes frits qu'on nous propose, ou encore des especes de gateaux plutot douteux faits a base de pate visqueuse et violette.
Des magasins de bijoux et d'accessoires cheap, des stands de legumes, de fruits, de bouffe, des magasins de farces et attrapes: tout est melangé.
Bilan, un Bangkok qui n'a changé des images qui me reviennent, mais plus que la ville c'est mon regard qui a changé. J'ai scruté les visages de Bangkok au détail près avec dans la tête de la musique thai, un air de jazz du Banian Tree ou encore les fredonnements de "Get around town gentlemen" de Revolver par Virginie...
mercredi 14 octobre 2009
Fais moi peur!
Mais à la table, personne n'y croyait...sauf que tout le monde avait déjà eu l'impression d'avoir eu affaire à eux!
Les témoignages s'enchaînent, ils racontent: une dans un camping qui avec des copines ont entendu des sortes de chuchotements constants et qui raconte avoir déjà eu la sensation d'avoir été un jour poussée par une force invisible; un autre qui dans un petit hôtel en Chine a entendu toquer à la porte sans qu'il n'y ait personne et a déjà eu la sensation d'une pression indéfinissable sur son corps lorsqu'il dormait; un autre qui raconte que dans son livre qui rassemble toutes les promos de son université, il y a une photo très ancienne où on peut discerner une brume ("qui semble être un fantôme") dans un coin...ce qui fait d'ailleurs que tout le monde veut acheter le livre. Ma boss, elle, raconte qu'à l'église, la dernière fois, une femme s'est subitement mise à ramper par terre comme un serpent pendant la prière...
"So scaaaaarry".
A tel point que je me suis demandé si moi aussi, j'avais pas eu une histoire comme ça à raconter.
Et bien, non, aucune (ouf, d'ailleurs).
L'un me demande s'il n'y a pas des histoires similaires en France, si les gens craignent les fantômes. Je sais pas ce que vous en pensez, mais je ne crois pas me tromper en disant que non. La seule fois où on parle vaguement de fantômes, c'est à Halloween. "C'est pas dans notre culture".
Mais ça m'a traumatisé de me dire que tous avaient vécu une pareille expérience! Pourquoi eux et pas moi? C'est sûrement qu'inconsciemment ils sont immergés dans cette culture spécifique; et que nos angoisses sont directement liées à nos repères culturels...
C'est ce qu'il faut se dire, non...?
Bon en tout cas, je vous ferai part de mon expérience si j'en rencontre un par hasard...même si j'avoue que je pourrais m'en passer :)
mercredi 7 octobre 2009
De la photographe de mode...à la vendeuse de maquillage!
Du coup, ayant bien travaillé, j'ai eu le droit à deux produits (wouhouuuu)! Puis on est allé se faire un goûter donuts bien mérité. Quelqu'un de très sympa, un peu original aussi (il a un tatouage hallucinant sur le bras)...une agréable rencontre totalement imprévue, improbable...bref, intéressante!